Pour un latté sucré/salé sophistiqué : ajouter un trait d’huile de sésame torréfié en finition. Qui oserait penser que nos marmottes manquaient d’originalité ?
Discret et parfois sous-estimé, le lait de riz cache bien son jeu. Il est vrai que dans la famille des laits végétaux, on le connaît moins, mais il est tout aussi bien !
Derrière sa texture fluide et son goût légèrement sucré, il offre une base neutre mais subtile, idéale pour laisser les autres ingrédients s’exprimer…
Le riz, une fois cuit, développe naturellement des notes rondes, légèrement céréalières, qui viennent enrober le thé jasmin et réveiller la richesse du sésame noir sans les écraser.
Techniquement, le lait de riz ne contient pas naturellement les composés clés de l’umami (comme le glutamate, l’inosinate ou le guanylate) que l’on retrouve dans les aliments riches comme les champignons, le parmesan, les tomates ou le bouillon de kombu.
Ce n’est donc pas une vraie source d’umami au sens scientifique. Mais sensoriellement ? C’est plus subtil.
Une fois chauffé, le riz (et donc le lait de riz) développe des notes douces, légèrement caramélisées, avec une texture enveloppante, il renforce donc la perception des saveurs salées, grillées ou torréfiées autour de lui - comme celles du sésame noir, par exemple.
En cuisine japonaise, on utilise d’ailleurs souvent du riz ou des produits à base de riz pour structurer des plats umami.